Quelle était belle ma môme opaline Vue sur une
Quelle était belle ma môme opaline
Vue sur une prairie solitaire
Ma
belle tendre sculpture androgyne
Tu n'insistas pas pour me plaire
Je
ne suis pas de celles qui bondissent
Sur le premier bijou souriant
Du
temps il me faut pour que j'agisse
Coeur de mousse modère ses battements
Sous une pluie moqueuse
Je te vois t'éloigner
De moi mon
amoureuse
Telle une mer préssée
Où cours-tu ma fugitive?
Mon indécision t'a glacée
Mais elle te réclame mon âme vive
Tu m'as
trop vite abandonnée
Sous une pluie moqueuse
Je te vois t'éloigner
DE moi mon amoureuse
Telle une mer pressée
Ancré dans ma peau
pensive
J'ai le sent-bon de l'ingrate
Une absurde rancoeur avive
L'odeur d'une ivresse écarlate
Elle emporte avec elle
Ses
pensées secrètes
Ses drapés, ses dentelles
Ses cendres de cigarettes . Mansfield Tya .